lunes, 25 de abril de 2011

MENSONGES FONDAMENTAUX DE PEPE RODRIGUEZ

Je suis d'accord avec le texte ci-dessous en ce qui concerne l'invention du purgatoire qui a été un truc pour augmenter ses revenus par la vente des indulgences. Quant à l'enfer et les démons, mais aussi d'autres peuples païens croient à l'enfer et le démon, l'enfer, elle ne fait pas de la mythologie simple. Le plus grand prédicateur de l'enfer dans la Bible était Jésus, Pas cité plus Geena que Jésus. Etymologiquement, l'origine du nom de Enfer vient véritablement de la vallée de Hinnom, mais l'enfer est un lieu transcendant de la Terre. Dans Apocalypse 21:8 de la terre n'existe plus et la mer (Ap 21,1), mais l'étang de feu est encore amener les gens avoir été reconnu coupable dans le Jugement dernier. Chers Pepe Rodriguez doit revoir leurs concepts de ne pas être condamné par le texte biblique de la Lettre aux Corinthiens dit que Dieu prend les sages dans leur ruse.


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Mensonges fondamentaux de l'Église catholique
(Une analyse des graves contradictions de la Bible et de comment elle a été manipulée au bénéfice de l'Église)

La doctrine catholique de l'enfer a été aussi inconnue du Dieu de l'Ancien Testament qu'à Jésus lui-même



(Fuente: © Rodríguez, P. (1997). Mentiras fundamentales de la Iglesia católica. Barcelona: © Ediciones B., cap. 17, pp. 375-381)


Traduction: Monique Palomares

D'après le récit de la Genèse, « Yahvé vit que la méchanceté de l'homme était grande sur la terre, et que son cœur ne formait que de mauvais projets à longueur journée, il se repentit d'avoir fait l'homme sur la terre (…) et il dit: "Je vais exterminer de la surface de la terre l'homme que j'ai créé; et avec l'homme, les bestiaux, les reptiles et même les oiseaux du ciel, car je regrette de les avoir faits." Mais Noé avait trouvé grâce aux yeux de Yahvé» (Gn 6,5-8)

Ce passage nous dit au minimum trois choses: que Yahveh n'a pas été infiniment sage, car il a été incapable de prévoir que sa création lui échapperait; qu'il a été infiniment injuste car il a également puni tous les animaux et les végétaux vivants pour une malfaisance qui était l'œuvre des seuls hommes; et que, n'ayant pas d'autre châtiment possible, il a eu recours au fameux déluge universel. Il semble évident de penser que Yahveh, dans ces jours-là, ne pouvait pas encore disposer de l'enfer –qui est le lieu naturel où l'on doit envoyer les méchants- et qui, d'après ce qu'il faut supposer, devait déjà être à l'époque la résidence de Satan, cet ange déchu qui avait tronqué l'heureux destin de toute la création divine quand, déguisé en serpent bavard, il avait séduit Ève avec une pomme.

Si nous revoyons les chapitres 26 du Lévitique et 28 du Deutéronome, où sont décrites avec minutie toutes les récompenses et punitions (Lv 26,14-45 et Dt 28,15-45) de Dieu pour ce qui suivent ou ne suivent pas ses commandements, nous verrons que Yahveh avait menacé le pécheur de toutes sortes de maladies et canailleries connues à cette époque –y compris celle de le convertir en cocu: « tu prendras une femme et un autre la possèdera"- il l'avait assuré d'une souffrance continue, insidieuse et torturante dans sa vie terrestre… qui finirait, enfin, avec sa mort. Il n'y a pas un seul mot à propos d'un enfer –ni d'un ciel- où l'on devrait continuer à souffrir le reste de l'éternité [378] . Yahveh ignorait une menace aussi extraordinaire que l'enfer !

Les patriarches hébreux n'ont pas dit un seul petit mot au sujet de l'enfer; et plus symptomatique encore, Moïse lui-même n'a jamais mentionné l'existence de l'enfer malgré le fait qu'il parlait familièrement avec Dieu et avait été éduqué en Égypte, pays où il y avait des siècles qu'on croyait à la vie après la mort et aux récompenses et châtiments d'outre-tombe.

Il est évident que le Dieu de l'Ancien Testament, qui était sanguinaire et vengeur, qui condamnait ceux qui s'écartaient de ses préceptes ou attaquaient son « peuple fidèle", à souffrir tous types de morts, plaies, catastrophes naturelles… et punissait les péchés des parents jusqu'à la quatrième génération (Ex 20,5), ne pouvait avoir recours qu'aux supplices terrestres parce qu'il ignorait tout autre type de châtiment pour après la mort.

Avec le Nouveau Testament, nous nous trouvons devant un Dieu qui n'est plus un partisan des égorgements massifs, mais au contraire, défend l'amour du prochain, même si c'est son pire ennemi. Mais nous faisons également un saut important, quand nous rencontrons la Gehenna ignis ou Géhenne du feu. Ainsi, dans Matthieu, nous pouvons lire: « Quiconque se fâche contre son frère en répondra devant le tribunal, quiconque lui dit "raca" [379] en répondra devant le Sanhédrin et quiconque lui dit "renégat" [380] en répondra dans la géhenne du feu» (Mt 5,22), ou un peu plus loin, « que, si ton œil droit est une occasion de péché, arrache-le et jette-le, parce qu'il vaut mieux pour toi que périsse un de tes membres et que tout ton corps ne soit pas jeté dans la géhenne…» (Mt 5,29).

Le feu éternel ou ignis inextinguibilis apparaît aussi dans Marc quand il est dit: « Si ta main est source de péché, coupe-la; il vaudra mieux pour toi entrer manchot dans la vie, qu'aller avec tes deux mains à la géhenne, au feu inextinguible, ou le ver ne meurt pas et le feu ne s'éteint pas… » (Mc 9,43-49). Mais, ce qui est certain, c'est que le mot géhenne –auquel on ajoute, dans la traduction latine de la Bible, l'annotation « au feu inextinguible », qui ne figure pas dans l'original- on ne se référait qu'à une métaphore basée sur les décharges d'ordures qui, aux temps de Jésus, brûlaient dans la vallée de Ge-Hinnom, à l'extérieur de Jérusalem. Et la phrase qui la suit provient d'Isaïe et a un sens très différent dans l'original: « Et, quand ils sortiront, ils verront les cadavres de ceux qui se sont rebellés contre moi, dont le ver ne mourra jamais et dont le feu ne s'éteindra pas, et qui feront horreur à toute chair » (Is 66,24).

Le vocable géhenne, qui apparaît autant dans la traduction latine de la Bible que dans sa précédente version grecque, est un terme hébreu (écrit Ge-Hinnom, Jehinnom, Jinnom, Ginnom, ou Hinnom) qui se réfère à un lieu géographique. Si nous regardons n'importe quelle carte détaillée de la ville de Jérusalem et ses alentours –beaucoup de bibles l'incluent, notant aussi les limites des murailles aux temps de Jésus- nous trouverons, au sud-est, la vallée de Hinnom, hors des murailles et relié vers le sud-ouest à la vallée de Cédron, identifiée à l'époque barroque à la vallée de Josaphat, lieu où devait avoir lieu le Jugement Dernier.

Nous avons précédemment mentionné, en traitant la légende de la « persécution des innocents », que, dans les hauts lieux de la vallée de Hinnom, les anciens Cananéens avaient célébré de sporadiques sacrifices d'enfants –qu'on brûlaient vifs sur des bûchers- dans le but d'essayer d'apaiser leurs dieux devant l'annonce d'une future menace ou catastrophe prédite par les devins; les Hébreux avaient gardé la mémoire de tels événements au point que quand quelqu'un agissait mal, il était courant –aux temps de Jésus et actuellement encore- de le signifier avec l'expression « il mérite d'être jeté dans les flammes de Hinnom » ou l'équivalent.

Les références à la vallée de Hinnom sont abondantes dans l'Ancien Testament; ainsi, par exemple, en II R 23,10, il est dit: « Le roi [Josias] profana le Tophèt [381] de la vallée des fils de Hinnom, pour que personne ne fasse passer son fils ou sa fille par le feu en honneur de Moloch »; ou dans la citation de Jr 7,31, quand on décrit « Et ils ont construit les hauts lieux de Tophèt, dans la vallée de Ben-Hinnom [« Ben » signifie « fils de »] pour y brûler leurs fils et leur filles, ce que je [le Dieu Yahveh] ne leur ai pas ordonné, à quoi je n'ai même pas songé. »

Quand on a traduit géhenne par infernus [382] , non seulement on a corrompu le véritable sens des textes originaux, mais on a posé les bases pour construire l'invention dogmatique qui a le plus terrorisé l'humanité de ce dernier millénaire… et qui a produit le plus grand bénéfice à l'Église catholique toujours menaçante.

Pour les Hébreux, d'après l'Ancien Testament, les morts se rassemblaient –les bons comme les mauvais- dans le she'ôl, où ils menaient une existence sombre autant les uns que les autres; mais, après le début de la période hellénistique, d'après ce qu'on peut voir à travers le deuxième Livre des Macchabées, est apparue la croyance en un double état après la mort, l'un de félicité pour les justes, et l'autre de manque de félicité (ce qui n'impliquait pas de tourments physiques) pour les mauvais. Pendant les cinq premiers siècles du christianisme, des docteurs et saints pères de l'Église aussi importants qu'Origène, Grégoire de Nysse, Didymes, Dyodore, Théodore de Mopsuestia ou Jérôme lui-même, ont défendu que la peine de l'infernus était une chose seulement temporaire, mais au concile de Constantinople (543), on a déclaré que les souffrances de l'enfer étaient éternelles.

Le premier concile de Latran (1123) a imposé comme dogme de foi l'existence de l'enfer, menaçant ceux qui la nieraient de condamnation à la prison, la torture et même la mort. On ouvrait ainsi le chemin à un des commerces les plus sûrs et les plus éhontés de l'Église catholique quand, agissant en conséquence, on a annoncé aux clients de l'enfer terrorisés, c'est à dire tous les croyants catholiques, qu'ils pouvaient racheter le salut de leur âme pécheresse si avant de mourir, ils léguaient des richesses à l'Église et contractaient la célébration de messes de morts en leur honneur. [383]

La scolastique médiévale a inventé deux types de peines infernales, celles de la damnation ou absence de la vision de Dieu, et celles douleurs, qui étaient les différents supplices –spécialement reliées au feu- que chaque sorte de péché méritait. L'iconographie catholique de cette époque, inspirée par des textes apocryphes (déclarés faux officiellement), comme l'Évangile de Nicodème, a été chargée de populariser les horribles images d'un enfer qui a terrorisé des dizaines de générations jusqu'à présent.

Dans ce contexte, au XIIIe siècle, on a inventé une des clés du négoce ecclésial: le purgatoire [384] , qui est un état d'expiation temporaire dans lequel sont censées se trouver les âmes de tous ceux qui, même pécheurs, sont morts en état de grâce de Dieu. Ce subterfuge sophistiqué, qui permettait le rachat de l'âme de tout pécheur qui aurait été prévoyant et généreux envers l'Église, a été une clé pour la vente massive d'indulgences chez les catholiques, un commerce scandaleux qui a atteint sa côte de corruption maximale au XVIe siècle [385] et a déclenché la réforme par la main de Luther. Avant ce dénouement, s'il subsistait un doute, le concile de Florence (1442) avait déclaré que quiconque se trouvait hors de l'Église catholique tomberait dans le feu éternel.

Avec l'invention de l'enfer et du purgatoire, l'Église catholique a fait un autre de ses habituels et rentables sauts théologiques dans le vide, en construisant un instrument d'extorsion efficace et destructeur, en se basant sur quelques maigres versets qui ne signifient pas ce qu'on prétend, et qui, selon une haute probabilité, sont des interpolations très tardives –peut-être réalisées lors du concile de Laodicée (363)- et étrangères au discours de Jésus.

De toutes façons, comme le soutient le grand théologie catholique Hans Küng, « Jésus de Nazareth n'a pas prêché sur l'enfer, pour autant qu'il ait parlé de l'enfer et ait partagé les idées apocalyptiques de ses contemporains: en aucun moment Jésus ne s'intéresse directement à l'enfer. Il en parle seulement de façon marginale et avec des expressions figées traditionnelles, certaines choses peuvent y compris avoir été ajoutées postérieurement. Son message est, sans l'ombre d'un doute, eu-angelion, évangile, soit, un message joyeux, et non menaçant ». [386]

En tout cas, le touriste visitant Jérusalem peut descendre jusqu'à la géhenne ou enfer catholique, s'y promener tranquillement, se bronzer (et pas se rôtir) sous un soleil de justice (cosmique, pas divine), et sortir indemne par sa volonté propre, sans avoir besoin d'acheter des indulgences (si nous exceptons le pourboire qu'il faut donner au guide). Après un pareil exploit, on sera en conditions de pouvoir se vanter, devant les copains, « d'être descendu aux enfers », tel que le Credo catholique oblige à croire que l'a fait Jésus.

Mais le lecteur, avec juste raison, pourra rétorquer: bien, mais si l'enfer n'existe pas, comment se fait-il que Jésus a été tenté par le diable et a passé une bonne partie de sa vie publique à « expulser des démons » du corps des gens ?

Pour répondre à cette question, il faut tenir compte de plusieurs choses: l'idée du diable et de ses légions de démons provient de la religion païenne perse et a pénétré dans le judaïsme –et dans l'Ancien Testament- à l'époque de la domination perse (VIe-IVe siècles av. J.C.); la croyance aux démons a toujours été secondaire pour le judaïsme, bien qu'à des époques de crise socio-politique déterminées –comme l'a été celle de Jésus, et l'est également l'époque actuelle- se soient produits des phénomènes d'intense croyance populaire en ces êtres malins [387] ; malgré le fait que Jésus ait partagé avec ces contemporains la croyance aux démons, dans son message, il ne leur a pas concédé la moindre importance ni prépondérance, sauf celle d'être une image de contraste pour son évangile ou « bonne nouvelle »; et pour finir, au temps de Jésus, de nombreuses maladies psychiatriques comme l'épilepsie ou toute une variété de troubles psychiatriques étaient attribuées à la possession démoniaque.

Le Jésus du Nouveau Testament n'a pas cru le moins du monde en l'existence de l'enfer catholique –ni même en celle de l'enfer perse, origine des « démons » qui lui ont valu une si grande renommée quand il les a expulsés de certains de ses fidèles- et la raison en est simple: « C'est une contradiction d'admettre l'amour et la miséricorde de Dieu et en même temps, l'existence d'un lieu de tortures éternelles. » [388]